• Les jardins partagés permettent à tous de jardiner

            Tout le monde n'a pas la place, le matériel, les connaissances ou même la motivation pour jardiner seul : c'est pour ça que les jardins partagés existent et se répandent de plus en plus, pour le bonheur des habitants et du sol !

    Le principe est qu'un lopin de terre est à la disposition d'une association ou d'un groupes de voisins. Chacun peut venir cultiver un bout de terre sur son temps libre, autant de temps qu'il/elle le souhaite. Selon les jardins, les parcelles comme les récoltes peuvent être collectives ou individuelles. Si tous les jardins partagés s'organisent différemment, l'esprit reste le même : apprendre, partager les outils et les connaissances, échanger les expériences et les produits du jardin que l'on est fiers d'avoir fait pousser … cela se fait même naturellement !

    Les jardins partagés permettent à tous de jardiner

    C'est une activité sympathique et sociale, puisque l'on rencontre ses voisins (au sens large), on fait des choses avec eux, on s'entraide, on partage nos idées et nos expériences, et tout ça souvent dans une belle ambiance, puisqu'on est heureux de le faire !
    Les jardins partagés permettent à tous de jardiner

    Les jardins partagés permettent à tous de se nourrir plus sainement, et les aliments sains étant souvent plus chers (ou plutôt, les aliments les moins chers étant souvent mauvais pour la santé), ça peut donc aider à casser le rapport précarité = malnutrition = mauvaise santé.

     

    Les jardins partagés permettent à tous de jardinerIl y a différents types de jardins partagés, selon le rôle qu'on leur voue, les gens qui en sont à l'origine, l'emplacement ...

     

            Si certains "jardiniers du partage" mettent l'accent sur le côté accessible, convivial, ludique ou encore prolifique de cette façon de jardiner, on peut trouver d'autres avis sur la question, comme celui des habitants de la Clémenterie (enfin surtout Julie vu que c'est elle qui s'en occupe et que c'est avec elle qu'on en a parlé). Pour elle, un jardin partagé est une manière de résister contre l'exploitation des peuples et le capitalisme, car il faut vouloir la souveraineté alimentaire pour affirmer que le peuple est souverain.

    Les jardins partagés permettent à tous de jardiner

       Que l'on soit capables de se nourrir seuls, soi-même ou en communauté, permet de ne pas être dépendant de l'agro-industrie. Tant que la production alimentaire est aux mains de l'agro-industrie, les peuples sont prisonniers, car ils ne peuvent contester ni le capitalisme ni l'agro-industrie, puisque les deux sont de mèche. Il n'y a pas de choix. De façon générale, il n'y a pas de souveraineté du peuple sans possibilité d'indépendance matérielle (nourriture, outils, logement, vêtements, énergie).

       Si chacun se met à cultiver son bout de terre, en revanche, l'autonomie alimentaire devient possible. Ceux qui veulent contester le système actuel peuvent le faire et prouver qu'une alternative y est possible puisqu'ils n'en sont pas dépendants : autrement dit, ils agissent en accord avec leurs idéaux.

     

    Les jardins partagés permettent à tous de jardiner

    Le  jardin en carrés est également un très bon moyen de cultiver de façon saine sans y user son temps, ses biceps et ses méninges (quoique quand on s'y met, ça peut cogiter dur) !