• Sur le principe

     

    Nous allons à la rencontre de personnes tentant chacune à leur manière d'améliorer la société. Pour nous, ça veut dire chercher à vivre ensemble sans nuire aux autres ni à notre milieu. Nous voulons découvrir et expérimenter des façons de vivre, des manières d'agir responsables et humaines, mais nous voulons aussi partager ces possibilités, ces pistes et solutions, et en discuter afin d'inviter chacun à réfléchir, à échanger des outils ou des idées permettant d'agir ensemble.

     

     

       Nous avons eu envie de mettre en perspective nos valeurs, nos capacités et savoirs théoriques en allant voir ce qui se fait en pratique. Nous nous sommes donc lancés dans un "tour d'horizon des possibles".

     

           Nous voulons être ouverts sur le monde, voir la diversité des façons de vivre, des façons de penser, d'évoluer, des endroits à vivre …

     

          Arrivés au seuil de "l'âge adulte", plutôt que de chercher à obtenir un emploi le plus rapidement possible ou à se ruer tête baissée dans des études sensées inaugurer ''notre voie'', nous avons décidé de commencer par nous informer en profondeur. Nous voulons d'abord avoir l'occasion d'échanger avec des personnes variées, et de nous soucier des autres, en allant voir ce que les gens font pour tenter de vivre heureux et d'améliorer la société (puisqu'en définitive, il s'agit toujours de cela). C'est donc pour nous l'occasion de découvrir et de comprendre (et pourquoi pas de créer) des choses que nous n'aurions autrement pas connues, ou seulement de façon moindre.

     

           Nous voulons tout simplement nous pencher sur les problèmes de la société. On sait tous que la société semble être dépassée : les moyens techniques et technologiques semblent toujours s'améliorer, dans divers domaines, on a mieux qu'avant pour moins cher, pourtant l'on a comme l'impression d'une décadence ambiante, impression largement appuyée par le pessimisme des grands médias et la suspition que l'on peut avoir à l'égard de gens appartenant à d'autres groupes que nous (nous sommes tous l'autre de quelqu'un). Seulement, souvent, l'on ne se questionne pas beaucoup sur l'origine de ce sentiment, de cette humeur collective : on met ça sur le compte de termes ou d'évènements flous comme "la crise économique" ou "l'insécurité", qui sont sensés tout expliquer, mais ne font qu'embrouiller davantage en jouant le rôle du bouc émissaire fantôme.

     

       Peut-être que ça vient de notre mode de vie, de la manière dont on s'organise collectivement (activités économiques, façons de produire et de consommer, loisirs), de nos rapports sociaux (en famille, dans les lieux publics, au travail...) ... peut-être que tout ça ne correspond plus à nos envies collectives comme individuelles, qu'il faut aller plus loin, que nous voulons autre chose ?

     

          Une chose est sûre : la société – le système social et économique – s'organise au profit de certains et au détriment d'autres.

     

       Ainsi, certains problèmes majeurs semblent se faire toujours plus pressants (si vous voulez pas vous farcir les maux de l'humanité à la Prévert, rendez-vous directement au paragraphe suivant) : pollution, destruction de notre environnement, dégradations de la santé qui s'ensuivent, violence, tensions sociales, tensions entre groupes (quelque soit le motif d'appartenance), conflits d'intérêts, guerres, traffic d'armes, épuisement des ressources naturelles, agro-industries sans scrupules, malnutrition, famines, réfugiés sans terres, bidonvilles, esclavage moderne, stress au travail, pressions hiérarchiques, burn-outs, dépressions, prostitution, trafic d'enfants, travail des enfants, système économique sans queue ni tête, corruption, obsolescence programmée, inégalités hommes/femmes ...

     

        Devant tous ces maux de l'humanité, on en oublie les périls environnementaux, qui sont bien connus mais jugés de second plan car ils ne semblent pas nous toucher directement, on oublie qu'ils sont liés à nos problèmes collectifs et personnels (et re-belotte) : dérèglements climatiques, exploitation des "ressources" naturelles à outrance, déforestation, surpêche, extinction de nombreuses espèces animales, élevage industriel qui engendre une souffrance extrême pour les animaux, disparition des abeilles, etc.

     

           Vous l'aurez compris, même sans être utopistes, nous pensons qu'il est important de nous occuper un peu de ces enjeux, à notre niveau bien sûr. Ca veut dire s'informer, informer les autres, réfléchir à des moyens d'agir, et agir. Pour nous, il s'agit simplement d'être citoyen et avant tout humain.

     

        Certains problèmes peuvent sembler plus importants que d'autres, suivant la sensibilité de chacun. Pour cette raison, nous avons décidé de nous focaliser sur ceux qui nous paraissaient correspondre à nos valeurs, nos envies et nos opportunités. Ça nous a amené vers l' "alternatif" .

     

       Nous pensons qu'il faut commencer par changer son rapport à soi, aux autres et au quotidien. Puisque nous nous affranchissons des pressions sociales (principalement, chercher à gagner de l'argent et à avoir "une situation"), on ne s'enlise pas dans une voie qui installe des habitudes de pensée, et on essaie de ne pas se laisser prendre au piège de la pensée circulaire.

     

       Nous nous donnons donc le temps de nous intéresser à quelques tentatives de changement, d'autres façons de vivre, individuellement comme collectivement, d'autres façons de travailler, de consommer, et de profiter de la vie.

     

    Comment ça "alternatif" ? »

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